Hors la forêt des humains
Au pied du lit
Gisent des espoirs nourris
Des mains douces
Lissent les écorces craquelées
*
Orgueils de verre brisés
Barrières d’enclos rouillées
Le temps a rendez-vous
L’oiseau niche tout près
L’heure tarde
*
Passe le train de nuages
L’envers bâtit à neuf
Sonne le glas des ulcérés
La mer gronde son espoir
Des matins chantent au loin
*
Semences en patience
Hibernations en délai
Sous un couvert débordant
Murmure des pissenlits
Tempêtes reportées
À la revoyure !