Le cœur las
Il avance sans but
Dans la brume de ses envies
L’aurore de son plaisir à peine entrevu
Devient tôt
Une claudication de bonheurs fugaces
L’univers de sa peine à demi noyée
S’enroule sur sa poitrine
Devant un mur d’impossible
Le sol l’ennuie dans son pas inutile
Encore étourdi de vitalité
Sa présence fuit le vent
Et veut se perdre dans son absence