Plus tard en plein jour
Dans les jardins du silence
J’ai emmené mon âge avancé
Au grand soleil du printemps
*
Fixé sur le terminus final
Il cherche le fil d’Ariane
Et s’accroche à l’éphémère
L’autoroute des désirs esseulée
*
La voix des anciens en écho
L’âme frigorifiée d’attente
Portée par des larmes cachées
Mais réjouie des fleurs du matin
*
Le tambour battant du quotidien
La chapelle du peuple impuissante
Sur des terres ensevelissantes
Le coeur brulant pour les siens