L’été vient dans sa jeunesse
Suis parti il y a loin déjà
Nu d’intentions claires méditées
Conscient des bonheurs fragiles
*
Le silence des nuages épars
Ouvre un ciel fébrile
Ailleurs la pleine vie luit
Au parfum des lilas en fleur
*
Dans les pas des joncos ardoisés
Monte la ferveur d’un sol consolé
Des traits de chaleur serpentent
Au rythme des clapotis régulés
*
La volupté se fait courant d’air
Ranime les espoirs venus d’hier
Éponge les soupirs enfiévrés
Pousse à l’aventure sans agenda