L’été a été des plus merveilleux
Au bonheur de prendre son café
Au bout du quai, presque dans l’eau
Le temps de se taper un dernier maringouin
Voilà que le vent tourne
Le thermomètre a des baisses
Encore un peu, encore un peu
Il me tarde tant de revoir le soleil chaud
Encore, si c’est possible
Mais l’été a ses déclins annonciateurs
Les récoltes et le bois de chauffage
Les couchers de soleil hâtifs
Ainsi, on se convainc vite
Que la rose du matin
A décidément perdu toute sa « vesprée »
Hélas !
Eh, oui! Tempus fugit, comme l’a chanté Ronsard à la fontaine Bellerie.
Puisses-tu continuer de nous en offrir, des bribes de mélancolie fugitive!
Raymond.