J’ai vu la lumière du jour
Mon cri a fendu l’air
J’étais pour longtemps
Je me suis levé tôt
Mon pas m’a porté loin
J’aurais voulu revenir
D’autres m’ont cru mort
J’avais le cœur à plat
Le soleil s’était couché
Les voluptés du bien fait
Murmurent dans mes veines
Les aubes se sont multipliées
Fendre l’onde de mes départs
Regarder toujours plus haut
Tendre ma main paume levée
Des demains plein la tête
Les souliers encore salis
Une autre côte est à monter
La poésie conservera toujours son mystère… mais le soleil ne cessera de se lever pour qui continue d’aspirer aux cimes que l’horizon lui offre.
Raymond.