Il s’en fallut de peu
Que le bateau des arts ne chavire
On le croyait à son port et bien ancré
Mais un vent soudain
A crû la marée
Et ourdi une tempête
Celui qu’on savait de beauté fragile
Voulait suffoquer
Déjà en gilet de sauvetage
Capitaine, officiers et matelots
Lançaient des appels de détresse
N’y croyant presque plus
Ils ont vu le vent tourner
Et la tempête se calmer
Finalement, calmement
Pianos, violons et bois
Se sont remis à chanter
Heureusement.
Parfois, les têtes ont du plomb dans la cervelle.
J’ai eu peur . Je suis curieuse de voir comment ils vont gérer tout ça . Sommes-nous vraiment à bon port?
Ce premier pas les laisse croire. Serait-ce que l’art se vit toujours dans un certain espoir de reconnaissance ? Suzanne poursuit ses cours au conservatoire dans cet esprit de fragilité.
Salut Charlotte et Fernand !
Les artistes pourront continuer à faire chanter leur instrument, mais les gens qui les encouragent sur le quai doivent se tenir prêts à jouer à nouveau – on ne sait trop quand – de leur voix et de leur crayon.