De fenêtres en fenêtres
D’un pas ralenti
Il cherche le temps
Qu’il cumule d’an en an
Virtuose des grands silences
Il relit des écrits annotés
Des mélopées plein la tête
Et des voyages autour
Un printemps cogne à sa porte
Avec lui chaleur et volupté
Plaisirs aux pas cadencés
Ombre et poussière disparues
La vie retrouve sa fougue
Les matins devancent le soleil
Son souffle reprend haleine
L’avenir déborde d’horizons