Si je te dis que je t’aime
Ne me demande pas pourquoi
Les jours, les nuits t’en diraient plus que moi
Longtemps j’ai regardé l’onde du lac
Lui te raconterait la douceur et l’infini répétition
Patience et présence intime
Sur la table, un café à demi terminé
À la porte, mes souliers usés
Au crochet, deux ou trois trousseaux de clés
Sur la terrasse, l’œil sur des canards passants
Gouter l’air du matin si léger
À l’envers, la rive du lac se miroite dans l’eau
Plus j’y pense, mon cœur cogne à ta porte
Il sait la chaleur et l’empreinte de la beauté
Il n’attend plus, il te le répétera