Loin des mirages, des maquillages
Et des faux-semblants
Je suis un passager du silence
De celui que l’on cherche
Les soirs de tempêtes
Celui qui nous emplit les oreilles et le cœur
Les jours de solitude
Béat, je veux m’enrouler dans sa ouatine
Esseulé, m’envoler vers des mers fauves
Me lover
Au seul bruit d’un tic tac d’horloge
Au son du train qui ne reviendra pas
Étourdi des silences
Tous pleins de toi