Dans un univers de portes ouvertes
Les uns les autres suivent en silence
Un guide désormais aveuglé de pouvoir
Ils avancent à pas de plus en plus pressés
Sans savoir sur quelle route marcher
Sans paroles aux propos nuancés
Le soleil est blanc tel froid d’hiver
Les arbres sifflent des air entendus
Seuls en montagne des loups pleurent
Hébétés nous les voyons de loin venir
Ne sachant l’avenir des enjeux ourdis
Inquiets nous frappons des murs érigés
Les dieux d’hier parlent à voix feutrée
Ils savent le sourd fardeau imposé
Muets comme avant ils plaident la liberté
Quand le jazzman ajoute une sourdine à sa trompette
Il invente un nouvel instrument
Qui pleure en douce
Et murmure un air étrange
Qu’on n’aurait jamais entendu
Mais au fait qui me parle à l’oreille ?
Un secret masqué ?