Alors que l’hiver a fui
Alors que le printemps s’ennuie
Moi je dors la nuit
Et je me fais intime
*
Alors que mai joue la fraicheur
Alors que le lac demeure gelé
Moi je range mes pelles
Et je sors les chaises d’été
*
Alors que le virus fait école
Alors que les masques déguisent
Moi je crois à l’été qui vient
Et je prends le langage d’amour
*
Alors que d’autres comptent leurs sous
Alors que passent les outardes
En poète je caresse l’utopie
Et je serre la vie à bras fort