C o n c e r t o

Tel un bouleau esseulé

Au bord d’un grand chemin

Je cultive la présence

En silence

*

Abreuvé de nuages gris

Sous un soleil de mai

Je rêve de grands voyages

Sans escales

*

Repus de becquées multiples

Au bord de la mer endormie

Planent des goélands

Sans bruit

*

Parfumé d’un relent de varech

L’air marin entoure l’échoppe

Du vieux poissonnier

Qui veille

*

Face à l’océan qui danse

Sur des airs de Mozart

Je veux chanter

La beauté

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Classé dans Réfléxions quotidiennes

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