DE L’OMBRE AU CLAir

Comme l’ombre du poteau

Je vais comme à vau-l’eau

J’essaie de me tenir à flots

Mais rien ne m’est rigolo

Comme un automne de ciel ouvert

On dirait la vie à l’envers

Pour bien des humains de la terre

Avec le froid vient l’hiver

Je peux bien faire le pitre

Me coller la joue sur la vitre

Je me sens évêque sans mitre

Qui n’a même pas de titre

Comme un automne de ciel ouvert

On dirait la vie à l’envers

Pour bien des humains de la terre

Avec le froid vient l’hiver

Loin de moi, loin des miens

Je ne sais que faire de mes mains

J’erre de gares en trains

Me sentant un peu vaurien

Comme un automne de ciel ouvert

On dirait la vie à l’envers

Pour bien des humains de la terre

Avec le froid vient l’hiver

Pauvre de moi qui suis seul

Il ne me manque qu’un cercueil

Pour emboîter tous mes deuils

En riant me faire un clin d’œil

Il faudrait un printemps de ciel ouvert

Pour mettre le cœur à l’envers

Pour bien des humains de la terre

Changer le froid pour un ciel clair

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Classé dans Poésie

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