Ce matin là, il y avait au sol une gelée qui s’était accrochée à toutes les brindilles et aux feuilles qui ont dépouillé les arbres. En marchant, on entendait un sourd craquement dans cette verdure raidie par le froid de la nuit.
De plus, une forte brume couvrait le lac tout entier. Avec le lever du soleil, cette large couche suspendue devant nous se dissipa peu à peu, laissant voir un lac d’un calme presque infini. Toute la nature autour de nous semblait en profonde méditation, comme émerveillée elle-même de ce retour attendu du soleil. C’était une vraie splendeur.
Vers midi, un chaud soleil nous faisait croire à un été des indiens en émergence. Nous nous sentions réconfortés.
En lisant ce texte, on sent le froid, le calme, la chaleur du soleil!
Euréka ! Je pense qu’enfin je te rejoins.