Point d’orgue

 

Quand les oies blanches

enneigent les champs d’automne

 

Quand le grand lac esseulé

s’endort peu à peu

 

Quand le silence du soir

s’étire de branches en branches

 

Quand la dernière feuille de l’arbre

vacille au bout de sa tige

 

Quand le long fleuve de mes amours

court le long de ton sein

 

Il est si facile de dire « je t’aime ! »

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2 Commentaires

Classé dans Poésie

2 réponses à “Point d’orgue

  1. Très beau poème Clovis. J’aime bien les premiers vers et la répétition musicale qui marque le temps.
    Tiens je t’en colle un, né dans le même contexte il y a quelques jours :
    Il y aura des soleils de novembre

    « Le temps se couche dans l’eau et fait de la boucane… »

    Pierre Morency, in Salut !, Éd. passe-partout,1970

    Il y aura des soleils de novembre

    Et nous chercherons dans la danse des feuilles

    Oubliées sur les branches une lettre perdue

    Adressée au vent qui l’ignore

    Tout occupé à balayer le sentier

    Il y aura des soleils timides

    Se mirant dans les flaques de givre

    S’excusant de passer trop vite

    La vie est si courte

    Il y aura des soleils fictifs

    Dans les salles obscures

    Luttant contre les arguments de la raison

    S’ouvrant sur des lunes exotiques

    Il y aura des soleils trompeurs

    Partirez-vous avec moi

    Le soleil nous attend

    Au prochain printemps

    © Georges Beaulieu, novembre 2012

  2. Judith Ross

    J’adore! Merci Clovis pour tes mots qui font du bien…

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