LES ANS VENUS

 

Au temps mauvais

 

Ils croyaient à la déveine

 

Affirmant bien volontairement

 

Une impuissance mal assumée

 

 

L’automne venu

 

Ils ont fermé les huis

 

Agréant bien volontairement

 

De laisser entrer l’air pur

 

 

Excités et émus

 

Ils contemplaient la jeunesse

 

Oubliant bien volontairement

 

Tous les chemins parcourus

 

 

De festivals en concerts

 

Ils se laissent palpiter

 

Préférant bien volontairement

 

Mozart, Bach, Peterson et Keith Jarret

 

 

Ils ont dit

 

Que le temps passe vite

 

Ignorant bien volontairement

 

Que ce sont eux qui passent

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1 commentaire

Classé dans Poésie

Une réponse à “LES ANS VENUS

  1. Raymond

    Les nouvelles vies font s’accélérer, mais bien involontairement, la vitesse à laquelle nous passons, mais n’est-ce pas consolant de passer grâce à elles!

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