Empaqueté de manteaux et de foulards
Depuis plusieurs mois
Les grands froids m’ont laissé
Orphelin de mes soleils d’été
Associés bien malgré eux
À des couchers de soleil hâtifs
Les jours ne m’en paraissent pas moins
Bien plus longs qu’en disent les horloges
Sont alors venues les heures
Où même l’espérance est lasse
Mais bientôt se révéleront
Quelques sources de vie
C’est ainsi que s’insinuent en moi
Les germes prometteurs d’une autre saison