Être un touriste

 

Il y a si peu de temps entre la montée dans l’avion et l’atterrissage dans un autre pays que le citoyen voyageur a bien du mal à entrer adroitement dans la peau d’un touriste. Il n’a guère le choix que de rester ce qu’il est, soit un amateur de musées, un adepte des plages, un amant des architectures et des grandes voies urbaines ou un fieffé chercheur d’aubaines dans les grands magasins. Dans une ville comme Barcelone, chacun peut y vivre son plaisir et même se surprendre à aimer ce qu’il connaissait si peu avant.

 

Quand on arrive dans une nouvelle ville, par une certaine prudence, il convient de garder sa carte de route bien en main et de dissimuler habilement son portefeuille et autres objets d’importance. Une fois acquis quelques repères, la sécurité donne un répit aux craintes de toutes sortes. Il reste à s’assurer des restaurants à prix modiques et quelques endroits pour satisfaire des envies par trop naturelles et bien souvent impérieuses.

 

Par la suite, ce sont les jambes et les pieds qui sont mis à rude épreuve. Dans nos habitudes de rentier, il y a si peu de place aux longues marches qu’une fois à la recherche d’un musée, d’une cathédrale ou d’un restaurant, les pas se multiplient et la fatigue ne manque pas d’en ralentir ou d’en décourager plus d’un. Un bon banc sur la place fait toutes les réparations nécessaires à un autre départ. Et vive la culture et toutes les sortes de curiosités que révèlent les grandes artères, les coins de rue et les grands parcs !

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Classé dans Réfléxions quotidiennes

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