Le temps s’écoule sans bruit
La clé pend au crochet
Les draps sont froids
Le réveille-matin reste muet
Tout devient au singulier
Une lecture demeure inachevée
Le doux parfum s’évapore
Le piano attend dans l’ombre
Deux plantes s’alanguissent
Un bruit de pas s’accentue
L’escalier se fait annonciateur
Que de lumière nous emporte
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Les traces de l’absence
Réelles présences
J’ai le souvenir d’une nuit Une nuit de mon enfance Toute pareille à celle-ci Une longue nuit de silence. Barbara
Date: Sun, 2 Nov 2014 16:00:15 +0000 To: nicdes22@hotmail.com
Et puis Clovis, si tu n’avais pas cette attente, tu la demanderais, de façon à profiter des moments doux du retour.